le danger de l'apolitisme
J-15 J-10 ce n'est ni le compte à rebours du lancement du futur Iphone ni celui de l'ouverture du prochain Zara, non on ne s'y trompe pas, dans moins de 10 jours auront lieu les prochaines présidentielles Américaines.
Place à la campagne et quelle campagne...
L'ancien président Obama face au nouvel aspirant le très critiqué sur l'hexagone Mitt Romey, on en finit pas de voir s’enchaîner les débats d'opposants.
Mais quelle tristesse de face à face, quelle pauvreté d'argumentation.
À croire que finalement cette campagne n'est pas un moyen de valoriser ses qualités mais plutôt un but en elle même, comme si l'intérêt premier était d'être visuellement meilleur que l'autre à défaut d'être le meilleur politiquement.
Le charisme, l'ironie, l'auto dérision telles sont les qualités au combien nécessaires et malheureusement (quasi) suffisantes
Finalement la recherche permanente de la facilité pousse donc ces politiciens à rabaisser l'émule plutôt que de se surélever eux même!
N'ignorons pas de nous souvenir notre présidentielle ou le chaos intellectuel semblait s'être installé au milieux d’intéressés ou la démagogie de Marine Lepen et de Jean-Luc Mélanchon prenait part belle aux opposants qualifiés de conventionnels.
J'en prends pour simple preuve les insultes et toutes autres diffamations proférées librement puisque la répression pour l'injure ne concerne paradoxalement pas les débats politiques, qui sont pourtant censés être le fil conducteur de potentiels représentants de la Nation!
À l'heure de la critique de campagnes de pays situés plus à l’est qu'on ne cite plus, il serait peut être judicieux, si ce n'est primordial d'élever les débats pour ne pas dépolitiser une partie de l'électorat.
La conscience du danger potentiel des programmes de partisans au pouvoir est substituée par la volonté navrante d’espérer un président charismatique.
Serait-ce le penchant narcissique de l'Occident qui empêche de faire preuve d'une acuité indispensable pour se rendre compte qu'un autre changement de pouvoir se passe, en Chine.
Et oui fin octobre 2012, la Chine va procéder la passation de pouvoir caractérisé par un grand renouvellement de la plus grande partie des dirigeants des institutions communistes et par la désignation du prochain président de la République, Ce qui arrive tout les 10 ans.
Et grande différence ce ne sera ni Mao Zedong ni Deng Xiaoping (secrétaire général du parti communiste Chinois) qui décideront des nouveaux arrivants.
Chine qui selon le FMI devrait passer premier puissance économique en 2017.
À se demander qui est aujourd'hui en légitimité de montrer l'exemple.
Je finirais en citant Épictète qui disait: « Partout l'efficacité des manipulateurs de symboles postule l'existence d'une vaste classe moyenne apathique et apolitique ».
